Metascore
75

Generally favorable reviews - based on 6 Critic Reviews

Critic score distribution:
  1. Positive: 4 out of 6
  2. Negative: 0 out of 6
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  1. Mar 11, 2015
    60
    Coming from a producer who habitually finds new ways to dazzle, Pearson Sound is uncharacteristically average.
  2. Mar 11, 2015
    50
    In 2013, a Pearson Sound album would have been a great event and certainly a major step in a career already full of them, but waiting two years effectively sapped the urgency.
User Score
tbd

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User score distribution:
  1. Positive: 2 out of 2
  2. Mixed: 0 out of 2
  3. Negative: 0 out of 2
  1. Mar 12, 2015
    7
    David Kennedy lance l'album éponyme Pearson Sound. Ce producteur anglais oeuvre dans l'avant garde de la musique électronique et PearsonDavid Kennedy lance l'album éponyme Pearson Sound. Ce producteur anglais oeuvre dans l'avant garde de la musique électronique et Pearson Sound est, à mon sens, l'incarnation de la mutation qu'a subit le techno il y a plus de 15 ans déjà.

    La division du genre électronique coïncide avec le passage au nouveau millénaire. Sandstorm de Darude annonce l'apogée du techno, que Boards Of Canada oeuvre dans l'ambiant/Downtempo pendant qu'Aphex Twin façonne l'électronique à plus de 140 battements minutes. Véritable pionnier de ce secteur, BOC et AT ont vu les déclinaisons se multiplier en créant des assises au passage. Le house, le dance et le dubstep sont les exemples les plus faciles à distinguer.

    L'esthétique de Kennedy est à mi-chemin entre ce qui sera conventionnel demain et aujourd'hui. L'atmosphère mystérieusement robotique sur Pearson Sound nous plonge dans un univers distinct de par l'intégration de la dualité machine/humain. Sur ''Headless'' par exemple, Kennedy reprend les mêmes des échantillons de voix humaines font place à des bruits machinaux et technologiques alors que ''Six Congo'' est bâti autour d'un simple beat de bongo. Les neuf pistes de l'album forment un tout éclectique. Exactement le style de création qui va façonner le genre électronique de demain.

    La plus grande régularité de l'album réside dans l'influence des productions classiques de technos audible sur les enchainements rythmiques. Ceci dit, l'album est non linéaire et très peu répétitif pendant les 40 minutes. David Kenedy flirte avec la limite de la désorganisation sonore, ce qui rend l'opus rafraichissant et plutôt audacieux. Un bel essaie sur un mix entre les racines de l'électro son futur.
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